Les tirailleurs algériens et tunisiens1, appelés aussi Turcos,
étaient des unités d'infanterie appartenant à l'Armée
d'Afrique qui dépendait de l'armée de terre française.
Ces unités à recrutement majoritairement indigène
(70-90 % selon les époques) venues d'Algérie française
et du Protectorat français de Tunisie 2 ont existé de 1842
à 1964. La Marche des Tirailleurs relate l'exploit des « Turcos
» à Froeschwiller le 6 août 1870 où les Tirailleurs
Algériens du 2e Régiment chargèrent les canons prussiens
et furent anéantis à 90% pour s'emparer de 6 canons prussiens
qui "balayaient la plaine"
Lecture mp3 :
Coffret Anthologie 1900-1920
Autre partition signée Emile André et Ben-Tayoux
Six canons balayaient la plaine
Crachant la mort sur nos lignards.
"Mes enfants dit le capitaine,
Faites-moi taire ces braillards".
Cette réplique étant
très nette,
Les Turcos froncèrent les sourcils,
Et puis au bout de leur fusil,
Ils ajustent leur baïonnette.
refrain:
Les Turcos, les Turcos sont de bons
enfants (bis)
Mais il ne faut pas qu'on les gêne
Autrement la chose est certaine
Les Turcos deviennent méchants.
Ça n'empêche pas les sentiments,
Les Turcos, les Turcos sont de bons
enfants
Les Turcos étaient bien cinquante
Leurs yeux sont comme des miroirs
En mourant, leur bouche plaisante,
Les Turcos sont des Français
noirs.
Ils sautent dans l'herbe sanglante,
Allah! ils grimpent à l'assaut,
Quand ils arrivèrent en haut,
Les Turcos n'étaient plus que
trente
Alors sans tambour ni trompette,
On vit bondir nos tirailleurs,
En dix minutes, place nette,
Il n'existait plus d'artilleurs.
Quand ils cessèrent de se battre,
Les six canons se trouvaient pris.
Les braves Turcos tout meurtris
Les Turcos n'étaient plus
que quatre