Ce n'est que le chant d'un marin qui le soir
Le fredonnait à son bord en quittant le port
Ce n'est qu'un refrain qu'il chantait plein d'espoir
Souvenir de doux aveux
Murmurés à deux
Si l'on ne s'était pas connus
Jamais mon coeur jamais mes lèvres
Non jamais n'auraient retenu
Le souvenir de nos heures de fièvre
Je n'aurais pas lorsque je pars
Besoin de revoir ton regard
Je n'aurais pas quand je te vois
Ce petit tremblement d'émoi
L'amour ne serait pas venu
Si l'on ne s'était pas connu
Quand le flot méchant fait craindre le danger
Le marin riant du vent seul chante à l'avant
Son coeur le lui dit il ne peut naufrager
Il chante les jours défunts malgré les embruns
Si l'on ne s'était pas connus
Jamais mon coeur jamais mes lèvres
Non jamais n'auraient retenu
Le souvenir de nos heures de fièvre
Je n'aurais pas lorsque je pars
Besoin de revoir ton regard
Je n'aurais pas quand je te vois
Ce petit tremblement d'émoi
L'amour ne serait pas venu
Si l'on ne s'était pas connu
Mais celle pour qui le marin chante ainsi
A bien d'autres matelots voguant sur les flots
Qu'importe chacun se croit seul et ravi
Trouvant l'exil bien moins long
Chante au moussaillon
Si l'on ne s'était pas connus
Jamais mon coeur, jamais mes lèvres
Non jamais n'auraient retenu
Nos souvenirs de nos heures de fièvre
Je n'aurais pas lorsque je pars
Besoin de revoir ton regard
Je n'aurais pas quand je te vois
Ce petit tremblement d'émoi
L'amour ne serait pas venu
Si l'on ne s'était pas connu
L'amour ne serait pas venu
Si l'on ne s'était pas connu