Dans la chanson
de nos pè-res, Monsieur de Malbrough est mort
Si c'était
un pau-vre hè-re, On n'en disait rien encor',
Mais la dame
à sa fenê-tre Pleurant sur son tris-te sort
Dans mille ans,
deux mil' peut-ê-tre Se désolera encor'
Fi-le la lai-ne,
Fi-le les jours, Gar-de ma pei-ne Et mon amour,
Li-vres d'ima-ges,
Des rê-ves lourds Ou-vre la pag' A l'éternel retour
Hénins
aux rubans de soie
Chanson bleue
des troubadours
Regrets des festins
de joie
Ou fleur du joli
tambour
Dans la grande
cheminée
S'éteint
le feu du bonheur
Car dame abandonnée
Ne retrouvera
son coeur
Croisés
des grandes batailles
Sachez vos lances
manier
Ajustez cottes
de mailles
Armures et boucliers
Si l'ennemi vous
assaille
Gardez vous de
trépasser
Car derrière
vos murailles
On attend sans
se lasser.